• Ce qui suit est une traduction à laquelle je me suis livrée, par plaisir, du chapitre 9 du roman de Dean Koontz :
    THE DARKEST EVENING OF THE YEAR (Le soir le plus sombre de l'année), publié en anglais en novembre 2007. Pas de traduction en français à ce jour.
    L'auteur a été prévenu par email, je la lui ai envoyée sur son site. Je n'ai jamais reçu de réponse, ce qui n'enlève rien au plaisir que j'ai éprouvé à transposer en français ce que j'avais lu et je précise donc que ce texte n'engage que moi.

    J'ai trouvé passionnantes les différentes étapes de cet épisode, entièrement consacré au dessin de la tête d'un chien.
    J'ai aimé la comparaison avec la ferveur d'un moine médiéval penché sur ses dessins et ses enluminures.
    Bien sûr, le chapitre s'inscrit dans l'intrigue du roman, qui est un excellent "thriller".
    La dimension mystique est importante dans tout le roman et, ici, elle apparaît doublement : elle rejoint le fantastique dans le fait, ignoré du lecteur qui n'a pas tout lu, que c'est vraiment la chienne Nickie, habitée par une présence surnaturelle, implicitement angélique, qui inspire le héros Brian et guide son crayon ; cette dimension mystique évoque aussi le mystère, le "miracle" de la création chez tout artiste. Dean Koontz nous parle de Rembrandt et, moi, je repense aux tableaux de Goya que j'ai contemplés au Musée du Prado à Madrid. On se souviendra peut-être qu'ici, j'ai proposé mon interprétation du "Perro semihundido" de Goya et j'ai souligné la tendresse et la justesse avec laquelle il avait peint les nombreux chiens de la famille royale, toujours entourée de compagnons canins.

    Quelques indications : Brian vit actuellement avec Amy, dévouée au sauvetage de chiens maltraités ; il souhaite vivement faire venir vivre auprès de lui sa petite fille Hope, cruellement surnommée "Porcinette" par la mère Vanessa.
    ***

    300px-The Darkest Evening Of The YearTout en étant doué pour les portraits, Brian McCarthy habituellement devait prendre son temps pour les réaliser. Quand on veut dessiner une tête humaine, on découvre une myriade de subtilités de forme, de structure et de proportions, des rapports si complexes entre les traits et les expressions que même Rembrandt, le plus grand portraitiste de tous les temps, s'est affronté à son art et a travaillé sa technique jusqu'à sa mort.

    Le défi n'est pas plus petit -sinon plus grand, ceci étant à débattre !- pour un artiste de se mettre au dessin de la tête d'un chien ! Bien des maîtres en la matière, capables de fixer magnifiquement la vérité d'un homme ou d'une femme, ont échoué dans leurs tentatives de coucher sur le papier ou la toile les chiens dans leur pleine réalité.

    Mais voilà que Brian, dans son premier effort de brosser un portrait canin, assis à sa table de cuisine, trouva d'emblée la vitesse de croisière qui lui restait inaccessible dans ses dessins de visages humains. Plus de pesantes hésitations sur la forme, la structure, les proportions ; Brian oeuvrait avec une assurance jusqu'alors inconnue, une grâce nouvelle dans la main.

    Le dessin s'esquissait avec une facilité et une rapidité si étranges qu'on aurait dit que toute l'image avait déjà été formée et concentrée par magie dans le crayon, qui la faisait maintenant couler sans obstacle, comme le fleuve d'une musique enregistrée.

    Pendant qu'il courtisait Amy, le coeur de Brian s'était ouvert à beaucoup de choses ; parmi celles-ci, prenant une place importante, la beauté et la joie apportées par les chiens. Pourtant, il n'en avait toujours pas un à lui. Il ne se faisait pas confiance pour en assumer la responsabilité.

    En dessinant, Brian au début ignora qu'il ne créait pas seulement un golden retriever idéal, mais aussi une entité spécifique. Tandis que le visage canin s'affinait, il se rendit compte que c'était la chienne Nickie, tout juste rescapée, que ses crayons lui faisaient apparaître. Il ne lui fut même pas plus ardu de dessiner les yeux que les autres aspects anatomiques. Cette fois-ci, il achevait des effets de lignes, de nuances et de dégradés qui ne cessaient de le surprendre.

    Pour faire vrai, les yeux devaient être pleins de lumière et rendre le mystère que la lumière évoque même dans le plus direct des regards. Brian se concentra sur le rendu de cette lumière et son mystère avec une passion si nouvellement intense qu'il aurait pu être un moine médiéval peignant la face féminine recevant l'Annonciation.

    Le dessin terminé, il ne put en détacher les yeux pendant une éternité. La création du portrait curieusement l'emplissait de joie. Les emails venimeux de Vanessa l'avait recouvert d'une chape de chagrin qui maintenant pesait moins lourd. La petite fille Hope et la chienne Nickie paraissaient inextricablement liées et il sentait qu'il ne pourrait avoir l'une sans l'autre, sans même comprendre le sens ni la cause de cette intuition.

    De retour à son bureau, il composa un email à l'attention de Vanessa, alias la "gardienne de Porcinette". Il se relut au moins douze fois avant d'envoyer son message. "Je suis à ta merci. Je n'ai aucun pouvoir sur toi mais toi, tu es toute puissante sur moi. Si un jour tu me laisses avoir ce que je veux, ce ne sera que parce que cela t'arrange de céder, pas parce que je l'aurai gagné, ou mérité". Dans les échanges précédents, soit il s'était disputé avec Vanessa, soit il avait essayé de la manipuler, mais jamais de façon aussi flagrante qu'elle, qui s'acharnait à lui tailler une culpabilité bien affutée, à appuyer sur son chagrin. Cette fois-ci, il évita tout appel à la raison et tout jeu de pouvoir, reconnaissant son impuissance. Il n'attendait aucune réponse, immédiate ou non ; si son plaidoyer ne récoltait que du vitriol, il ne répliquerai pas. Au fil des années, elle l'avait humilié, encore et encore jusqu'à ce qu'il n'héberge pas plus de colère qu'un marin desséché par des milliers de voyages n'abrite de ressentiments envers la mer en colère.

    Dans la cuisine à table, il tourna la page de son support à dessin et tailla ses crayons. Une allégresse inexplicable s'était emparée de lui, offrant des perspectives nouvelles. Il se sentait à l'orée d'une révélation qui changerait sa vie. Il commença à dessiner la tête de la chienne mais, cette fois, sans la tourner légèrement vers la gauche, ni l'appréhender sur un plan légèrement supérieur. Non, il abordait le sujet de front !

    En outre, son intention était de cadrer la face de la ligne au-dessus des yeux jusqu'aux joues pour porter toute l'attention sur les yeux et les contours immédiats. Il s'émerveilla de la finesse délicieuse de son souvenir. Il n'avait vu la chienne qu'une fois et pas longtemps ; pourtant, son oeil mental la voyait aussi nettement qu'une photo parfaite, ou un hologramme.

    Du cerveau à la main, du crayon à la page, le regard du golden retriever prit forme en nuances de gris. Ce nouveau plan rapproché, les yeux considérablement agrandis et intenses livraient force ombre et lumière. Brian était en quête de quelque chose, une qualité unique qui l'avait frappé mais qu'il n'avait pas noté consciemment. Son inconscient voulait maintenant faire remonter à la surface ce qu'il avait entrevu, pour le voir et le comprendre. Un espoir fiévreux l'envahissait mais sa main courait ferme sur le papier.

    Texte traduit, Lenaïg.


    1 commentaire
  • Où l'on apprend le nom du chien.

    ***

     

    1 - Dans la maison.


    Le maître du Chien Incertain, tenaillé par la faim, s'arracha de son bureau et de son ordinateur, se leva péniblement et s'étira. Il alla jeter un coup d'œil par la fenêtre. La rue était déserte ; normal, les enfants à l'école, les adultes à leur boulot, les gens âgés en pleine sieste … Son regard quitta le trottoir, en contrebas, traversa la rue en suivant l'envol capricieux des feuilles mortes et s'arrêta net sur un spectacle bizarre.


    Le chat noir à la tache blanche sur le front campait, comme souvent, sur le muretin devant sa maison, faute de pouvoir s'installer sur le capot chaud de la voiture absente de son maître. Il était assis droit, semblant soit fixer un point devant lui, soit, chose incroyable, comme perdu dans des pensées. Il ne procédait même pas à un brin de toilette, genre patte ou poitrail à lécher.


    Déjà étonnant, ce chat, que Zigue avait une ou deux fois essayé de chasser en bondissant vers lui et en laissant échapper deux ou trois aboiements : le chat n'avait pas bougé ; Zigue, bonne pâte, s'était éloigné en trottinant d'un air dégagé. Alors maintenant, voilà qui accroissait l'impression d'étrangeté.

    D'ailleurs, l'homme avait constaté que son chien Zigue, lui aussi, le regardait, parfois, très intensément. Brièvement, l'homme s'était demandé si son chien n'aurait pas souhaité lui parler mais il avait chassé l'idée dans un coin de sa mémoire. Pourquoi donc cette idée lui revenait-elle ?


    Mais, au fait, n'était-ce pas Zigue, là, à moitié dissimulé par un bac à fleurs municipal, des chrysanthèmes puisque c'était l'époque. Allongé, lui, mais la tête levée, regardant également devant lui, comme aux aguets, tout près du chat sur son muret.


    Qu'est-ce qu'ils fabriquaient ensemble ? Rien de spécial en apparence, c'était juste leur cohabitation qui étonnait. Il y avait là matière à creuser se disait le maître du chien ; une idée d'histoire pour enfants, de scénario, de film d'animation ?


    Bon, on verrait cela plus tard. Direction : la machine à café, puis le frigo ; un bout de baguette, du fromage, une pomme et retour à l'ordinateur ; l'article était à envoyer par messagerie avant 18 h 00.
    Ensuite, il serait temps de se rendre au supermarché pour un bon ravitaillement, le sien et celui de son chien.

     


    2 - Dehors.


    Zigue, le Chien Incertain, était sorti faire l'une de ses promenades de santé quotidiennes ; un bref aboiement près de la porte avait suffi pour que son maître comprenne et la lui ouvre. Il avait filé au terrain vague où il savait pouvoir faire ses besoins sans être inquiété. C'est en revenant vers sa maison qu'il crut devenir fou.


    Il eut l'impression, intermittente d'abord, qu'il était devenu … chat ! Comme téléguidés, ses yeux et sa truffe se tournèrent vers la source de cet événement : le Chat d'en face, assis droit sur son mur, le fixait. Dès que leurs regards se croisèrent, le chat détourna le regard. Zigue alors s'approcha et se coucha non loin. C'est à ce moment-là que son maître les aperçut par la fenêtre.


    Le Chat d'en face avait pris l'initiative, Zigue était subjugué. Le chat lui faisait comprendre qu'il était au courant que Zigue voulait entrer en contact, que c'était pour cela qu'il n'avait pas peur de lui. Zigue, toujours comme s'il était le chat, se vit sortir de la maison, avec ou sans son maître, perçut la vague de panique que le chat ressentit, la queue doublant de volume et prêt à cracher, la première fois que Zigue se précipita vers lui. Puis le chat avait perçu l'absence d'hostilité de Zigue et même son envie de communiquer, ce qui l'avait retenu de s'enfuir, malgré l'odeur canine qu'il trouvait difficile à supporter.


    Zigue, encore éberlué de s'être retrouvé dans la peau d'un chat, redevint lui-même. Le Chat d'en face avait fini de s'exprimer. Il attendait que Zigue prît le relais.
    Zigue s'ébroua un peu, comme pour se mettre en condition et fit passer en silence dans le cerveau du chat, qui devint à son tour chien le temps de la transmission, toutes les questions qu'il retournait dans sa tête quand il ronflait près de son maître. La belle aventure commençait.

     

    A suivre.

    Lenaïg
    ***

    Prochaine histoire : Zigue et Stache.


    1 commentaire
  • Marion et la fleur hardie 3   Lena est émerveillée. Dans sa boîte de messagerie, elle vient de trouver un dessin, ou plutôt un tableau, en cadeau, d'un certain Pierrot le Renardeau. Elle regrette que Dodue ne soit pas là pour apprécier. La Fée a suivi le Robot Danilo dans un voyage mystérieux, laissant un mot : "Lena, tu dors encore, Danilo a réussi à créer un programme de téléportation spécial pour moi et il m'emmène dans sa nouvelle mission. A bientôt, nous t'embrassons".


    Sur ce tableau pastel
    , une jeune fille digne du plus beau des mangas est accoudée à sa fenêtre, un livre à la main. Devant elle, un parterre de fleurs exubérantes et heureuses d'être là ; curieusement, ces fleurs, roses, bleues et même vertes, mais d'un vert affirmé, nettement détaché du confortable tapis d'herbe sur lequel elles reposent, semblent tournées à l'unisson, offrant leur cœur d’or ; trois de ces fleurs, plus hardies, se tendent vers  la jeune fille à sa fenêtre, une de chaque couleur.

    Au premier abord, l'oeil qui contemple le tableau se dit : cette jeune fille aime les fleurs, qui le lui rendent bien ! Et l'oeil sourit de l'atmosphère printanière, même estivale, de douceur et rêverie mêlées, de couleurs éclatantes et de parfum exhalé par ces fleurs généreuses aux gros pétales ronds.


    Derrière l'oeil qui regarde, il y a une Lena, qui poursuit son investigation. Dans le magazine ELLE, qu'elle lit chez sa Maman, une rubrique plaît beaucoup à Lena, c'est la critique d'art d'Hector Obalk. Ce Monsieur rend tous les tableaux beaux. Souvent, il en compare deux et sait faire ressortir tout le sens, toutes les nuances.


    Lena se dit : je vais jouer à la critique d'art moi aussi, sans prétention mais à ma façon. D'ailleurs, elle a déjà commencé, car les yeux extérieurs qui lisent cet écrit doivent se dire : mais, enfin, cette jeune fille, comment elle est ? Lena l'a fait exprès ! En effet, si les fleurs sautent aux yeux par leur joie de vivre, quand Lena a vu se déplier le tableau à l'écran, c'est la longue chevelure de la jeune fille, blonde comme les blés, qui est apparue en premier. Lena sait qui a inspiré à Pierrot ces cheveux dorés : sa propre Maman, qui longtemps les a arborés, ainsi que sa grande soeur, qui de cet atout magnifique a hérité. Lena a voulu faire une impression tout de suite et a d'abord cru s'être trompée. Il fallait reformater le portrait pour qu'il sorte dans son entier. Alors, qu'est-ce qui est sorti sur la page en grand ? le quart supérieur gauche du tableau, en plus en noir et blanc, car Lena avait oublié de changer. Et Lena n'a pas été déçue. Il n'y a pas de hasard, elle en est convaincue et l'a déjà dit ici, cette impression est jolie mais surtout désigne l'essentiel, la clé du mystère !


    Dans les cheveux blonds de Marion (Lena ne sait pas si Pierrot lui a donné un nom, elle lui propose celui-ci), à l'arrière du front, se dressent ... deux antennes, gracieusement recourbées. Les sceptiques diront que ce sont deux épis, deux mèches rebelles, car les antennes sont blondes, elles aussi, sauf les bouts, qui prennent la couleur de la tapisserie rose de l'intérieur de la maison. Lena comprend que ces antennes ne doivent se dresser, aux aguets, que quand Marion est seule, car c'est son secret. Puis, il y a les grands yeux bleus miroitants de Marion, dont Lena n'a pas encore parlé ; ils se dirigent, ces grands yeux profonds, vers les trois fleurs les plus hardies, au bout de la robuste tige qui se tend vers la fenêtre.


    La fleur bleue, la plus avancée, s'est dévoilée : les deux petits points noirs dans le coeur jaune, ce sont bien des yeux et le petit trait discret, mince et rouge foncé, ce n'est pas une poussière déposée, c'est bien une bouche, qui sourit ... à la jeune fille. Elles sont en train de communiquer !


    Merci l'artiste ! Marion est peut-être une fée, et sa famille l'ignore encore. Fée Dodue sera ravie à son retour de se glisser dans le tableau et Lena espère qu'elle y sera bien accueillie. Cassandra aussi sera intéressée, du fait de sa spécialité, la communication inter-espèces, tous azimuts !

    Pour l'instant, Lena va quitter Marion pour vaquer à d'autres occupations. Elle s'éloigne de Marion et de sa maison en briques ocre, après avoir affiché les deux pages sorties : le tableau dans son entier, le détail en noir et blanc très important.

    Lenaïg
    Jeudi 19 juin 2008
    ***


    Note :
    Pierrot le Renardeau est un pseudo, bien sûr, mais pas très éloigné du vrai patronyme. Pardon pour "renardeau", c'est pour la rime !
    Je sais que tu es grand et, par ta Maman, j'ai compris que cela t'a fait un répit dans tes révisions. Bon courage, le grand !
    Toute mon affection à ta famille, là bas près de Toulouse, où les amis sont toujours chaleureusement reçus et, des fois, tous en même temps, ce qui est ... "géant" !


    3 commentaires
  •  

     

    Un des meilleurs moments de la journée, pour moi c’est le petit déjeuner. C’est une heure magique, prometteuse, gorgée de suspense. En temps de crise, c’est le calme avant la tempête, l’œil du cyclone. En temps de paix, c’est l’attente émoustillée des événements, des surprises, des rencontres à venir. Le tableau de la journée future vient se tapir dans ma tête, bien coloré.

     

    Si je suis seule et réveillée très tôt, je me prépare mon tableau, heu pardon mon plateau et me l’apporte dans mon lit. Un bon café, du pain, une tranche de fromage, trois cuillerées de confiture de myrtilles, un jus d’orange à côté et le tour est joué. La radio est allumée, les infos défilent en sourdine. Après, il faudra « se lever, se laver, se vêtir », comme chante Charles Trénet.

     

    Si je suis en compagnie, je sors du lit et cela se passe toujours dans la bonne humeur. A deux ou à plusieurs, je n’ai jamais connu de petits déjeuners moroses. Autour d’une table ronde, pour moi c’est l’idéal. Les angles, on aura tout le temps de les affronter, les contourner dans la journée. Quelqu’un lit à voix haute les nouvelles dans le journal, tout le monde les commente. Oh, bien sûr, il n’y a pas assez souvent de quoi se marrer.

     

    Les gros et petits nuages noirs qui tournent autour des têtes des gens mal réveillés, les brumes épaisses qui cachent complètement ceux qui viennent d’arriver, tant qu’ils n’ont pas pris leur café, ou leur chicorée, comme dans les pubs à la télé, j’ai de la chance, je ne les ai pas vus en vrai. Je les ai sentis autour de moi, quand j’étais déprimée, ce sont surtout les autres qui les voyaient. Mais cela n’a pas duré.

     

    « C’est la cafetière qui passe ! »

    Comme j’aimais cette phrase, lorsque la porte s’ouvrait, dans ma chambre chez mes parents quand j’allais en week-end. C’était ma mère qui entrait, pour une deuxième tournée de café. Souvent, même en week-end, j’étais réveillée tôt, habituée au rythme de la semaine, je préparais le café, me faisais un plateau et retournais me coucher, pour regarder et lire les magazines que ma mère mettait de côté. Des fois, après, je me rendormais !

     

    Maintenant, c’est moi qui ai le plaisir de prononcer cette phrase, quand je suis chez ma mère et qu’elle est passée au salon, avec sa tasse de café.

    « C’est la cafetière qui passe ! », quelle phrase enchantée !

    Lenaïg
    Mars 2008


    6 commentaires
  • Fleurs de bitume

    Fleurs de bitume edited


    Fleurs de décembre à Colmar

    Photo007 edited


    Mes oiseaux de paradis

    Mes oiseaux de paradis 2 edited


    Fleurs sous véranda

    Fleurs sous véranda bis


    Fleurs de ciboulette au jardin !

    Photo020


    Fleurs artificielles sous véranda, vraies fleurs à l'extérieur !

    Fleurs sous véranda 2


    Roses de midi moins dix !

    Roses de midi moins dix



    Fleurs ... d'ordinateur !

    Pot banalités 4 edited-copie-1



    11 commentaires