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    Voici une petite cogitation un peu inspirée par la malicieuse Mona, qui confie au début de son "Jeudi noir", que le matin, elle monte nue sur sa balance, me faisant rire aux éclats en imaginant les visions qu'elle peut susciter chez ses lecteurs masculins ! Ah, mais moi aussi je me pèse, pas tous les matins, mais très souvent, pas nue, en sous-vêtements, ou tout habillée quand l'envie me prend de savoir où j'en suis sur ce plan-là … Il est loin le temps où les chiffres affichés étaient : 51 ! D'ailleurs c'est le minimum que j'aie jamais obtenu. Pendant une très longue période, ma balance arborait un 55 joyeux et insouciant. Maintenant ? Heu, depuis que je vis dans le monde grouillant, les rues encombrées, facilement polluées, de la capitale, je dois dresser le triste constat que j'ai pris un bon kilo tous les deux ans, inexorablement …

    Eh non, plus de course à pied, j'ai bien essayé au début, mais courir dans les rues m'a vite rebutée. Il aurait fallu que je descende dans le magnifique parc des Buttes Chaumont, presque une demi-heure de marche pour y arriver à moins de s'engouffrer dans le métro pour aller plus vite … Presque plus de piscine, alors que je m'y précipitais trois fois par semaine jusqu'à l'âge de 35 ans … Du yoga et de la gymnastique, oui encore un peu, mais cela ne suffit pas ! De la danse bretonne, oui, l'occasion d'apprendre des pas, de faire les fous avec les amis ! Qu'est-ce qu'on rigole en dansant la "cochinchine", par rondes de trois, ou en glissant en patinette dans l'avant-deux de travers (si je ne me trompe pas de nom !) … Mais il me faudrait être plus assidue … Bon, l'Ours a grossi aussi, comme cela on est deux, mais, comme moi, il pense qu'il faudrait que nous nous resaisissions (au sens figuré, évidemment ; pour se saisir, il n'y a pas de problème, nous passons encore largement les portes).



    J'ai évoqué la pesée en sous-vêtements, je vais continuer à m'habiller. Que je sois bien enveloppée ne m'empêche pas d'aimer choisir mes habits. Ah ! Quelle soulagement de ne plus avoir à enfiler ces horribles collants transparents en synthétique bon teint, qu'il soit couleur chair ou noir, que je supportais mal, étant allergique (et de plus en plus) à un grand nombre de matières, comme le polyester, le polyamide ou autres. Dès que je les ôtais le soir, j'étais prise de démangeaisons insoutenables … Pourtant, ils faisaient partie de l'uniforme, la panoplie de la secrétaire, donc je les portais ! Et le nombre de collants filés, presque tout de suite quelquefois ; heureusement que j'avais toujours en réserve une paire de rechange … J'ai même essayé les collants en dentelle, ou à résille, très jolis mais … quel inconfort ! Ainsi que tous les autres vêtements en fibres non naturelles, dans lesquels j'ai abondamment transpiré, tout d'abord sans reconnaître l'origine du malaise. Maintenant, nous disposons de collants plus épais, de toutes les couleurs, très confortables, dans lesquels je me glisse avec joie. Les jeunes femmes "people" ou les models, top ou non, depuis quelques années, portent bien ces collants, fantaisie ou noir épais, ou des gros bas de laine jusqu'à mi-cuisses et, si possible, une minijupe, un mini kilt laissant voir un peu de chair, quand elle n'exhibent pas de superbes jambes nues toujours parfaitement hâlées, hiver comme été …


    J'ai lu dans ELLE aussi que cette saison, il fallait avoir les poignets de ses chandails ou chemise de coton … longs ! Et que le must du must était de porter sa montre sur le tissu du poignet … Ben tiens ! Je ne me demande pas d'où vient ce conseil, moi qui ne supporte plus le contact de la montre sur la peau, je n'ai même pas attendu qu'on me le suggère pour l'appliquer … Mais la saison prochaine, les manches devront peut-être encore être trois quart, quand les deae ex machina des diktats de la mode en auront marre des poignets couverts … L'année dernière, j'avais déniché de longues mitaines en tricot noire, je m'y cramponne, même si cet hiver, on ne voit que de vrais gants, peau ou laine, dans tous les magasins de vêtements. Au moins, je n'ai pas besoin de m'en enlever un, de gant, pour faire une manipulation ! Clin d'œil : les gants de boxe, conseillés par Sourire Bénévole (réapparaîtra-t-il un jour ici ?) ne me servent que pour m'empêcher de fumer.



    Le jean, que mon père a toujours refusé de porter, s'impose par sa durée. Je n'ai rien contre, le coton je suis bien dedans ! Même le métal des boutons s'est amélioré, plus de nickel je suppose, donc plus de cloque rouge à leur emplacement quand on porte ces pantalons à même la peau. Il peut être élégant, porté avec une belle veste et un petit haut qui fait voir du monde au balcon (mais de cela, "perso", je n'en veux pas, je préfère qu'on me regarde dans les yeux et ne pas avoir à en faire la remarque ! Puis … j'ai vieilli, j'ai facilement froid !). Bon, assez babillé (salut Rahar !), je fais passer par-dessus ma tête ma robe chasuble noire en laine aux manches courtes, qui date de l'année dernière mais je m'en fiche ; j'ai mis dessous un chandail de coton de couleur vive ; je me mets pas "pull" ici, j'essaie d'écrire "français" ! Mais je ne mettrais pas "sweat" non plus, je continue d'être gênée quand j'entends ce mot prononcé "souiiit" alors qu'on devrait dire "souette" ; d'ailleurs, quand on écoute Jane Birkin parler, elle, elle prononce bien "souette", le mot "sweet", qui lui se dit bien "souiit" signifiant bonbon, ou doux ; une "sweat-shirt" c'est mot à mot une chemise pour suer, car "sweat" c'est la sueur ! Donc, j'enfile mes gros collants et je me prépare à partir, en tâchant de ne pas me stresser ni de paniquer, pour ma nouvelle mission. En route !

    Lenaïg -  le 8 janvier 2009


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