• Le carosse de Cendrillon edited


    Que se souhaiter lézunzozôtres, en sortant de la tradition et de la banalité, en cette fin d'année ?
    Nos proches et voisins se seront chargés de l'"année bonne" et de la "santé".
    Donc, ici, formulons des voeux pour que les muses viennent se faire taquiner sans se faire prier,
    que la magie des mots écrits et lus nous ensorcelle et nous transporte loin des soucis du quotidien !
    Bizzzzz !
    Lenaïg


    La lune en chapeau edited





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  • Le bonheur, c'est l'absence de douleur,
    le bonheur, c'est la venue
    d'un être très attendu,   
    le bonheur c'est d'avoir terminé
    toute une série de corvées,
    le bonheur c'est un livre neuf qu'on ouvre,
    le bonheur c'est un merle qui chante
    en hiver à cinq heures du matin,
    le bonheur c'est de se réveiller
    sans plus savoir où on est
    et doucement se rappeler,
    avant même que d'allumer,
    le bonheur c'est le chat qui saute
    sur la couette, s'installe sur vous
    et se met à ronronner,
    le bonheur c'est l'impression d'être compris,
    le bonheur c'est l'avenir qui sourit.


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  • Aller vers la beauté, prendre de la hauteur.
    Ballon montant très haut, belle montgolfière.
    Bateau fendant les flots, goélette fière.
    Aventure des mots, fi de la pesanteur ...

    Artistique objectif, devenir créateur.
    Bouillon dans le chaudron, fumante soupière,
    Brainstorming furieux, à fond la chaudière !
    Avouer le motif, captiver le lecteur ...

    Etonner, s'étonner, donner dans la folie !
    Exister par écrit dans une oeuvre jolie ...
    Douceur ou violence érigées en gréements.

    Crier son désespoir, le dompter par la rime,
    Chanter quand on est gai, voilà qui n'est pas crime.
    Douleur comme bonheur, force des sentiments.

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  • Puma - 10336 puma2 - www.blog-city.info  Point d'interrogation - www.magazine-avantages.fr

     

     

    Luther Redtimber fumait sa pipe en méditant au gré du balancement de son rocking-chair tandis que le soleil disparaissait peu à peu à l’horizon. Tout seul, il était tout seul dans son village abandonné. Cela faisait maintenant quatre ans que les derniers habitants avaient déserté. Même sa femme s’était réfugiée chez les enfants à Wichita, la plus grande ville du Kansas, centre géographique des Etats-Unis.


    Payton avait bien essayé de le persuader de la suivre, puisque la rivière était à sec, plus rien ne poussait, le gibier avait émigré vers des pâtures lointaines et le bétail avait dû être vendu. Mais elle n’avait pas beaucoup insisté car elle savait qu’il ne fallait pas le déraciner, depuis trois générations que la famille s’était implantée là. Luther était resté dakota et chamane dans l’âme, même s’il n’en parlait pas. Son Grand-père avait réussi l’exploit de faire venir sur leurs nouvelles terres les esprits des ancêtres « sioux », selon le nom donné par les Etats-uniens et Luther conversait avec eux une fois la nuit venue.


    Les feuilles broyées dont il bourrait sa longue pipe aidaient à la communication. Substance illicite ?

    En principe non : écorce de saule rouge et tabac, mais Luther se contentait-il de cela ? Ce qu’il mettait dans sa pipe ne regardait que lui et comme il fumait toujours dehors, Payton et tout le monde lui avaient toujours fichu la paix ! Ses fils, eux, ne fumaient pas. Tous les deux avaient bien réussi, l’aîné, après des études de droit, était allé s’implanter dans le Minnesota, leur territoire d’origine et défendait les causes de ses frères amérindiens. Le benjamin, d’abord fermier comme son père, avait trouvé une bonne place de magasinier dans une usine de machines-outils, s’était marié avec une Etats-unienne d’ascendance ukrainienne, Katiouchka ; le p’tit gars Andrei et le bébé fille Irina se portaient bien.

    Cela lui manquait un peu, l’agitation et les questions du gamin, les babils d’Irina. Heureusement que sa petite famille passait le voir quelquefois, pour une journée, car lui, à la ville, il ne voulait plus mettre les pieds. Il avait essayé mais non, trop de gens pressés, trop de bruit, trop de fureur et de puanteur, il y perdait ses repères.

    Payton, sans rien lui dire, remplissait les placards de conserves, de bouteilles d’eau. L’eau, il était bien obligé de la boire parce que la citerne était à sec et celle du robinet ne coulait plus depuis longtemps. L’eau dans des bouteilles ! Cela ne lui paraissait pas naturel, comme si on enfermait l’air dans des bocaux aussi … Pour se laver, il profitait de ses longues randonnées de pêche le long d’un petit affluent du Missouri, comme celui qui traversait leur village, dont la source s’était tarie.


    Des fois, il emportait son arc et cela s’était déjà produit qu’une fois rentré, il ait de la volaille à plumer, à vider et à rôtir ! Mais la plupart du temps, il mangeait du pemmican, ce mélange de viande bovine pilée, de baies sauvages et de graisse, sorte de gros pain qui se conservait dix ans au moins, nourriture bien connue des explorateurs polaires.

    A quoi s’occupait-il dans sa solitude au village ? Il réparait, renforçait les barrières, les balustrades à grand renfort de clous et de nouvelles planches, car il gardait au cœur la certitude que les gens reviendraient habiter leurs maisons et il en prenait soin. Luther était un bosseur, il aidait même sa femme, avant. Il ne l’aurait jamais traitée de « sqwa » lui, ce mot amérindien honteux, détourné et utilisé avec méconnaissance ou mépris volontaire par certains Européens quand ils s’installaient.


    Luther avait un fusil, bien sûr, ce pouvait être utile en cas d’agression. Ce fusil n’était jamais loin, à portée de main, il y avait une balle dedans, mais une seule. En fait, il ne s’en servait jamais, mais il l’entretenait.

    Donc ce soir-là, Grand-père dakota lui apparut, comme à chaque tombée de nuit, dans les volutes de fumée. Mais Grand-père était bizarre et son message restait confus. Ce que Luther percevait, c’était du bonheur, qui illuminait son visage glabre et marmoréen, d’habitude grave. La vision qu’il lui apportait faisait danser des papillons tout autour du rocking-chair. Une autre vision très fugace surprit des castors en pleine effervescence, en train de construire un immense mur de branchages très solide. Ils en mettaient un coup et leurs femelles étaient pleines. Mais le printemps est passé, voilà qui est troublant.


    Puis le balancement du fauteuil se figea. Derrière la barrière, un animal immobile le contemplait. Par sa perception ultra sensible, Luther comprit que c’était une femelle et, en plus, qu’elle pensait ! Une nouvelle vision, Grand-père ? Celui-ci fit non de la tête. Qui était ce grand puma, qui n’en était pas, tout gris sauf la tête blanche et grise à la fois et des yeux rouges cerclés de noir. Un message clair parvint au vieux bonhomme indien, tandis que la longue queue rayée lui faisait des signes comme la main d’un humain.


    «  - Tu me vois, Thinking Bull ? Ma Chef n’aimerait pas ça mais elle ne dira rien, au contraire tu l’intéresseras ! Ton Grand-père te fait danser des papillons autour de ton fauteuil ? C’est par la poésie qu’il saisit ce qui se passe ici. Je dois partir, ma mission est finie, mais fais donc une Danse de la pluie, personne ne te verra et tu nous aideras. Mets-y toute ta conviction, le monde va bientôt changer pour toi ! »


    A suivre …

     

    Lenaïg

     

     

    Sifaka de Madagascar 


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  •  

    Roman jeu multiplume par courriels.
    ***


    Un immeuble, sis au 101 Rue de la Mazurka.
    Une ville imaginaire : Santa Patata.
    Un pays inventé : Miroboland, frontière commune et nombreux liens avec la France.
    ***

     

    L'indiscrétion de notre hacker inconnu nous révèle des messages de juillet.

    ***

     

    Auteur : Anaëlle.

     

    Jane.Hermaniechezorange.fr
    à Hector.Hermanie
    chezhotmail.com

     

    Cher frangin, me voilà rentrée au bercail après ces deux mois de vacances fantastiques dans ton pays d’adoption. Ah! Il me tarde de retourner te voir à la Réunion où tu m’as reçue comme une reine. Je me revois encore faisant la sieste dans le hamac à l’ombre des cocotiers ou dégustant des mangues juteuses en écoutant Julien jouer du luth baroque. Au fait, j’espère qu’il va bien ! Comment marchent les affaires? Avez-vous trouvé une apprentie? Je ne me fais pas trop de souci car tu as toujours été un excellent barbier et Julien n’a pas son pareil comme manucure. Vous formez une très bonne équipe tous les deux et l’amour qui vous lie vous portera chance, j’en suis sûre!


    Les nouvelles d’ici pour l’instant sont maigres car j’ai à peine eu le temps de défaire mes valises et de faire quelques courses. Mais j’ai croisé Charlotte, tu sais, l’une de mes voisines! Eh bien, pour un peu, je ne l’aurais pas reconnue: quand je suis partie, on aurait dit une petite fille modèle . Deux mois après, elle est aussi sulfureuse que Madonna ! Elle doit être amoureuse, c’est pas possible ! Bon, je te laisse. J’ai de la visite!

    Bisous .

     

     

    Hector.Hermanie

     

    chezhotmail.fr
    à Jane
    chezorange.fr

     

    Chère soeurette, je suis content d’apprendre que tu es bien rentrée. Je n’étais pas tranquille de te savoir dans les airs après la catastrophe aérienne de la semaine dernière. Dieu soit loué, mes craintes n’étaient pas fondées! J’espère que tu vas bientôt te décider à t’installer à la Réunion, toi aussi. Tu sais que Ferdinand n’est plus le même depuis que tu es partie? Il est déjà passé trois fois dans notre salon pour se faire raser la barbe. A chaque fois, il a demandé des nouvelles de toi! Tu lui as jeté un sort, ou quoi ?


    Juju va bien. Il se lance même dans de nouvelles aventures et a désormais quelques clientes japonaises. Il leur dessine des fleurs sur les ongles. C’est une merveille ! Donc, tu peux être rassurée, le tiroir caisse est bien rempli. Si ça continue, nous allons pouvoir nous offrir un bateau. Alors, à nous les parties de pêche et les virées en mer!
    Quand est-ce que tu reprends le travail ? Juju a une cliente qui est coiffeuse comme toi. Elle est très gentille. Si tu veux, je te donne son adresse électronique: elle a des idées de coiffures à revendre !
    Bises de nous deux.

    Hector

    ***

     

     

    Au troisième étage, la voisine de Tugdual, Charlotte

    Auteur : Marie-Louve.

     

     

    De : Charlotte (Des3maison

     

    chezhotmail.fr)

    Envoyé : 06 juillet 2009 13:47:27
    À : Lumina40chezhotmail.com

    Luminaaaaa ! Pourquoi c’est toujours comme ça avec moi ? Avant de monter chez moi à mon retour du travail, je me suis faufilée dans le corridor pour sentir autour des sa porte comme tu m’avais dit de faire. Ben, j’aurais pas dû t’écouter ! Un vrai champ de lavande sortait du dessous de sa porte. À croire que la dame avait par sournoiserie arrosé la porte comme une moufette pour éloigner ses ennemies. Je suis remontée le courage à terre.

     

    Pour une fois que je trouvais mon amour comme celui que je voulais. Même Gaspard ne pouvait me consoler. Je dois le reprendre chez le vétérinaire. Il avait l’âge d’être castré. Oui, j’ai pleuré ! Pauvre Gaspard, mais j’avais pas le choix. Il se laissait entraîner par la vagabonde Muppets à ruban rose du dernier étage. Pas de classe ces gens-là.


    Je ne t’avais pas encore raconté. Vendredi dernier avant de rentrer à l’appartement, je m’étais arrêtée à l’animalerie pour acheter une surprise à Gaspard, mais là, une idée géniale m’est venue. Un achat spécial pour mon plan pensé sur un coup de tête que je regrette maintenant. Trois souris blanches et une petite cage. Tonton était furieux. J’ai dit qu’elles appartenaient à une jumelle à toi et que c’était un hébergement temporaire.

     

    J’attendais juste une occasion que tonton soit absent et mon voisin présent sous nous. J’aurais mis Gaspard dehors et ouvert la cage pour que sortent les souris. Après, je serais descendue chez mon voisin pour lui demander de venir à mon secours. Là tout est fichu ! J’ai trois souris. Je ne peux quand même pas les mettre dehors. Les chats vont les manger. Celui de Lolita noir comme du charbon, gros comme un voleur, il s’en fera vite fait un festin. Pas question d’engraisser le chat de Lolita ! Elle ne manque de rien celle-là. Veux-tu m’aider ? Demande aux jumelles si elles veulent trois belles petites souris blanches. Juré, elles sont mignonnes avec des petites oreilles roses. Elles ne jappent pas et ne se sauvent pas comme Gaspard. J’attends que tu me dises.


    P.S. Au prochain dimanche, j’irai dîner avec vous. Au diable la salade ! Ce n’est plus la peine . Une madame Lavande squatte chez mon amour perdu. Maintenant, je sais. Mon cœur coule comme une fontaine. Encore une fois, je repars à zéro. Zut ! Mon horoscope du mois dans People m’annonçait un coup de foudre. On ne sait plus à qui se fier ?

    Pire ! La charmeuse, gardienne de l’immeuble, multiplie son œuvre de séduction avec mon celui. Je la vois faire. Et LUI, il ne prend pas garde, on dirait qu’il aime cela. Hier, je me suis aperçue qu’il avait découchait. Tu imagines ! Il fallait que je tombe amoureuse d’un mari infidèle par surcroît !!! Il me transpire par tous les pores de ma peau et court tous les jupons. Omondieu !


    Je te laisse. Un client arrive avec des boîtes de déménagement remplies de documents. J’en aurai assez pour oublier mon chagrin. Dedans moi, on dirait que je n’ai plus de bisous…. Il me reste Gaspard. Lui il comprendra.


    De : Lumina40

     

    chezhotmail.com
    Envoyé : 06 juillet 2009 15:03:51
    À : Charlotte


    Ma belle cocotte, je suis vraiment désolée pour toi. Je ne vais pas en ajouter à ton chagrin malgré que j’aie pensé après t’avoir lue : « Elle est pire que mes jumelles à l’adolescence". Ne revenons pas sur ces jours infernaux qu’elles m’ont fait subir. Tu as 48 ans et je n’ai pas à t’attendre jusqu’aux petites heures du matin en imaginant les pires scénarios. Les retrouver étranglées derrière une caserne à incendie ou kidnappées pour en faire la traite des blanches en Russie.


    Pour tes souris, veux-tu bien me dire ce qui t’a pris d’avoir des pensées aussi insignifiantes ? Ce piège ne tenait pas la route. Des souris dans un immeuble de gens fortunés ! Je te rappelle que tu loges au 101 Rue De La Mazurka. Pas un poil ne doit dépasser la ligne du trottoir ni autour ni dans cet immeuble. Encore moins des souris ! Tout ce que tu aurais gagné à ce jeu, c’est qu’il se dise : « Voilà une cervelle de moineau qui me prend pour une gourde. »


    Heureusement que l’odeur de la lavande est venu sauver ton gros bon sens. Je veux bien croire que l’amour fait perdre la raison, mais à ce point ! Il faut que tu te ressaisisses.
    Ouvre ta porte et donne les souris au chat de Lolita. T’as juste à pas regarder. Ferme tes yeux et retourne à ton film que tu auras pris le temps de te choisir avant de rentrer chez toi. Des souris c’est fait pour nourrir les chats affamés, C’est tout.

     

    Pour le film, ne va pas te louer un vieux Simon Templar. Évite de tourner le fer dans ta plaie. Loue le dernier Pink Panther. Un bon choix pour rire aux larmes. Tu feras d’une pierre deux coups. Cela te soulagera.


    J’ai une autre idée. Je ne t’ai pas offert de cadeau à l’occasion de ton anniversaire le mois dernier. Je t’ai payé un abonnement à Réseau Contact. Sur ce site, mon esthéticienne m’en parle à chacune de nos rencontres pour mon épilation des jambes et des aisselles, elle rencontre des hommes autant qu’elle en veut. Ils sont tous là comme dans un aquarium. Tu regardes la photo, tu lis ce qu’il dit, si c’est un pruneau, tu lis le suivant. Tu choisis. On s’en reparle dimanche. Je te montrerai sur mon ordi. Tu es inscrite sous le pseudo : Zaile De Perle.


    À partir de maintenant, ne bouge plus. Pleure ta peine d’amour, sors les souris dehors !
    Ton amie qui t’aime,

    Lumimi.

     

    De : Charlotte (Des3maison

     

    chezhotmail.fr)

    Envoyé : 30/07/09

    À : Lumina

     

    Coucou Lulumimi !
    Je sais. Tu es déjà couchée ! Dommage pour toi ! J’arrive de chez ma coiffeuse et devine quoi ? Si tu ne dormais pas à l’heure des poules, tu me verrais sur ta Web Cam encore plus belle que madame Lavande. Elle a mon amour à moi, mais je vais m’en trouver un autre.

     

    Pour être honnête, je ne parlerai pas fort, mais je brûle d’envie qu’elle le quitte parce qu’il n’est jamais là ou presque quand elle est là. Moi, je n’aimerais pas ça. Pourtant, elle a toujours le gros sourire. Je n’aime pas ça du tout ! On dirait qu’elle sait que mes yeux sont jetés sur mon bijou à moi et qu’elle me nargue. Elle rit de mon malheur peut-être. Je dois l’oublier, sinon je serai jalouse. Le temps arrangera les choses et la poussière emportera tous mes soucis quand il sera au bon moment.

     

    Tonton me paraît songeur, mais il ne me dit rien pour ne pas me peiner. J’espère qu’il ne sent pas sa mort venir ! Ma mère ne me le pardonnerait jamais. T’inquiète. Je le soigne comme un prince. Je calcule toutes ses bonnes valeurs alimentaires quotidiennes et je lui donne des suppléments de vitamines. Il tiendra le coup. Je l’oblige à promener Gaspard une fois par jour à l’heure du midi. Il sait que cette marche de santé ne peut que lui garder la forme.

     

    Sur ce point, il coopère si j’en crois Gaspard qui est plus calme à mes retours. Il a pris du poids, tonton doit le gaver en mon absence. Un beau cadeau de Noël de tonton. Tu te souviens comme il était mignon, si petit avec un gros chou rouge attaché à son collier clouté ? Le collier, je n’aimais vraiment pas. Je l’ai remplacé vite fait par un plus joli rempli de petits cœurs rouges. Tonton manque de jugement quant aux choix de la beauté. Sauf pour la Lolita d’à côté. Il n’en rate pas une pour lui offrir ses hommages en la couvrant de regards presque grivois pour un homme de son âge. Faut dire que la charmante n’hésite pas sur la surexposition de ses avantages marginaux qu’elle distribue comme un buffet à volonté.

     

    Tiens, j’y pense. J’ai appris chez ma coiffeuse que la belle Lolita servirait de doublure à la chanteuse du groupe The Black Eyed Peas. Tu sais celle qu’on voit sur le clip qui tourne partout, Boum Boum Pow. Ma coiffeuse ne tarit pas d’éloges pour cette vamp que je soupçonne bien capable de noyer tous ses poissons. Tu comprends que cela lui fait de la publicité facile. La Lolita par ci, la Lolita par là !*

     

    Mais faut dire qu’elle est géniale cette coiffeuse. J’hésitais devant sa proposition pour me faire une nouvelle tête, tu devrais voir ! Une tête de lionne qu’elle a dit, des cheveux glam’. En premier, elle voulait me faire un lissage japonais permanent. Non ! Sarah qui rira de moi après ? Je la connais cette réceptionniste au bureau. Elle m’a vendu un sérum spécial, une grosse brosse ronde et un lisseur pour raidir ma mèche vanille.


    Il paraît qu’à l’automne, le trench c’est culte. Il sera le manteau incontournable. On ne passera pas inaperçue dedans. Inutile de te dire que je vais surveiller la grande sortie automnale. En plus, tu ne me croiras jamais, mais pendant que mes cheveux se coloraient, une autre cliente attendait et incroyable, c’était une voyante avec un don naturel. J’ai pris mon rendez-vous. Elle me recevra en privée demain à 19 heures. Enfin, je vais savoir ce qui m’attend ! Je te dirai tout, juré. Si tu as le temps demain, on dînera ensemble. J’ai hâte de te faire voir mon nouveau look et j’ai aussi du maquillage plus sophistiqué. Pas trop quand même ! Madona power pas pour moi, mais c’est hot… Téléphone-moi au travail demain matin.
    Bizzzzzzzzzzzz

    Charlotte

    ***


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